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Sentiments authentiques

19 décembre 2013

Un jour, une histoire.

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Aujourd'hui, malgré quelques agitations passagères, je vais pouvoir me reposer l’esprit tranquille en ayant pris connaissance avec exactitude, de ce que pouvait être l’amour. Et, bonne nouvelle, je ne t’attends plus de la même manière. 
Tu sais comme moi, il ne faut jamais taire ce que l’on ressent et ce que l’on est. Pour toi, je vais déchaîner mon âme et déposer ce que je ressens au plus intime de ma chair sur un sujet qui m'est cher, jusqu’à ce que la fatigue vienne à ma rencontre. 
L’amour ma douceur, force vitale, est libre comme la vie. Tout n'est rien à la fois, et tout ne peut définir l'amour. L’amour doit échapper à toute emprise mentale, je pense.
Depuis que mon esprit se calme, il a cessé d’être en attente de toi, il t’a disposé dans mon cœur par une autre forme de pli. Ainsi, l’enthousiasme m’a offert un autre regard un peu plus ouvert, en me pénétrant de bon gré.
Il se place souvent un dévouement devant les yeux, le meilleur guide qu'il nous soit donné. 

La nuit dernière, j’ai rêvé à nouveau d’une conversation entre mon père et mon essence intérieure. Sans me souvenir pourquoi il était sur mon chemin, ni dans quel lieu je me trouvais, le dialogue résonnait encore dans ma tête à mon éveil. J’ai pris soin de tout noter sans me poser de questions ou de m’interroger et comprendre dans l’immédiat, par quelle coïncidence je puisse rêver de cette rencontre, dans ma période de découverte sur l'amour. 
Je me souviens avoir été la première à prendre la parole.

« - Laisse-moi partir, nous ne sommes que deux étrangers l’un pour l’autre.

- Ne désires-tu pas rester encore un peu, un jour ou deux ? On pourrait apprendre à mieux se connaître mutuellement. Prenons le temps, Jeanne. 

-C’est un peu tard pour cela. Ce n’est pas le temps qui comptait pour moi, ces quarante dernières années, mais tu ne t’en préoccupais peu.

-Mais rien n’arrive jamais par hasard tu le sais, la vie a voulu que l’on se retrouve, ici, maintenant. On croit que l’on choisit son destin, mais c’est lui qui nous guide. Tu me vois comme quelqu'un que je ne suis pas, j’ai toujours souhaité ce qu'il y avait de mieux pour toi.

- Sans doute, mais tes souhaits n'ont pas vraiment bien fonctionné, quand je n’étais qu’une petite terrorisée qui essayait de s’assumer toute seule face à ma famille. As-tu la moindre idée ce qu’une fille peut ressentir quand elle se retrouve abandonnée par son père? Elle se dit que c’est de sa faute. Et ça la marque, quand l’enfant grandit. Elle croit que les blessures sont fermées, mais elles sont toujours là. Cette fille marquée, ayant du mal à mener sa barque, n’a jamais eu personne pour la guider, elle a fait des choses stupides. Elle souffre, alors elle fait souffrir à son tour et peut-être que si elle avait eu un père pour lui tenir la main, une personne pour lui montrer l’exemple, pour devenir une femme sans cogner à la vie, peut-être qu'elle n’aurait pas choisi le mauvais chemin.

-Si je pouvais effacer tes blessures, crois- moi je le ferais sans hésiter! Le passé c’est le passé, on le traverse pour aller vers l’avenir, on en tire des leçons et on le laisse derrière soi. Ne ressasser ne sert qu’à perdre un temps précieux.

- Et j’en ai perdu du temps, à me demander qui tu pouvais être. Je m’inventais des histoires pour expliquer le fait que tu n’étais pas là. J’ai perdu du temps à espérer qu'il y avait une bonne raison pour que tu ne sois pas à mes côtés, et tu sais ce que j’ai découvert ? Que cet espoir-là était ma plus grosse perte de temps. »

Face à mes derniers mots, son visage s'est effacé devant mes yeux comme un fantôme qui prend la fuite...
Dis-moi mon tendre, penses-tu que je sois assez médium de moi-même pour entendre ce qui résonne en moi? 
Un jour, je te parlerai plus longuement de cet homme que j'ai aperçu en rêve, de ce que fut ma vie, avec et sans lui.
Un jour prochain dans notre journal, je viendrais à toi pour te parler de l'amour si souvent absent, face à une attente interminable. J’ai tant de choses à comprendre dans ce petit rêve de quelques minutes. Peut-être, le sens de ce rêve est déjà déchiffré dans un coin de ma tête. Peut-être cette peinture de l'au-delà, n'est qu'un accomplissement de l'acceptation, va savoir.

Il est temps à présent de ne plus me poser de questions.
Je vis. Je respire ! Auparavant, mon esprit instable ne pouvait toucher cet instant précieux. 
Nous faisons tous l’expérience, un jour ou l’autre, d’un certain vide intérieur. 
Le mien, je le vis la nuit quand mon esprit expérimente la chasse aux vieux démons. Même si l’amour m’a éclairé, par l’intermédiaire d’un être que j'ai connu bien trop peu, l’amour ne doit pas être la source de souffrance. Seul l’attachement l’est. Je songerais même, l'amour m’a mis sur un chemin paternel nocturne, pour extérioriser un redoutable manque de confiance encore bien enfui au plus profond de moi. Comprendre ma vie passée, décortiquer jusqu'à l'os les moindres souvenirs, me permettra sans doute de ne plus reproduire le même schéma affectif de la soumission envers la gent masculine. 

J’ai encore beaucoup parlé ce soir, mon ange. Mes yeux cherchent le ciel et je pense à nous. Je pense à ton amour amical plus présent que la douceur de ton corps aimant se tortiller sous mes doigts. Malgré toutes ces confessions intimes sur le chemin de l'amour, je viens sceller sur cette page blanche, l'honnête vérité de survivre jusqu’à la fin, en désir de toi. Le désir fait un bruit de bonheur.
Tu le sais comme moi, ce ne sera qu’au sein du silence de mon être profond, que je percevrais et je comprendrais cet amour que je te voue si profondément même si la réalité de la naissance de cet amour est perçue au grand jour. 
Évoluer chaque jour, tout près de toi par la pensée, depuis plusieurs années maintenant à nos cordes, entre le mistral ou une douce brise sera ma plus belle réussite. 
J'ai assez vécue pour pouvoir apprécier la chance de t'avoir trouvé sur ma route. L'amour me sauve. La confiance perdue ne fait pas disparaitre l'amour de la vie. L’amour est ma joie. Joie, joie partout ! La joie est l’essence de la vie. Il n'y a rien devant. Exister  suffit. Respirer me suffit. La paix se dévoile en douceur dans mon espace de vie et je ne me soucie plus de la sonnerie de mon téléphone qui se montre aussi absente que toi. Je t’aime pour tout ce que je n’ai pas été. Je t’aime pour tout ce que je vais devenir. Je t'aime parce que rien est important. 
Dans cette paisible nuit, je trouve mon espace de vie beau mais rien ne sera  comparable au cygne et aux vallées que j'ai tracés sur ton corps. Si j'ai réussi à tenir aussi longtemps sans pouvoir te voir, te toucher, te parler, je pourrais encore attendre quelques mois de plus.
Quand j'écris je sens ton souffle, quand tu viendras lire mes écrits j'imagine que tu sentiras les miens. Ces mots font partie de nous maintenant, de notre histoire. Ils sont un témoignage. Nous surmontons une épreuve ensemble et la force d'une promesse de ce que sera l'avenir.
La seule chose que je puisse te donner en retour, c'est la promesse de t'aimer toujours et je le promets.
Il parait que l'amour dure trois ans, nous pouvons nous réjouir le cap est passé!
Le seuil décisif est franchit, trois ans et huit mois, à l'infini.
Même si à l'unisson, t'avoir dit au revoir sans savoir quand je te retrouverais, a été la chose la plus difficile que je n'ai jamais faite. Je veux profiter de notre séparation pour apprendre à mieux nous connaître.

Lorsqu'on est un parent seul, il faut souvent savoir composer avec tous les sacrifices. Toi, tu es arrivé dans ma vie pour l'ensoleiller vers un meilleur. je n'aurais jamais cru que quelques heures pleines de tendresse à tes côtés, bouleverseraient ma vie. J'ai aimé les pères de mes enfants mais, il existe une autre façon d'aimer. Une façon qui te donne le courage d'aller jusqu'au bout sans renoncer. Un amour qui permet de croire que tout est possible.
Je souhaite à tous de connaître un amour pareil. Je veux que vous vous accrochiez à ce rêve, je veux que vous sachiez que vous le méritez.

Avec toi, j’aime parler de l’amour.
L'amour consiste essentiellement à donner et non à recevoir, il est, et restera mon activité favorite. J’aimerais entièrement t’inspirer cet amour, il sera le plus beau cadeau que je puisse te faire.
Un jour, on se retrouvera.

Tu sais, si on peut l'aider un peu, le hasard fait bien les choses.

 

Extrait de : - L. L. D. S. - Tous droits réservés ©

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18 décembre 2013

Une géologie de l'amour.

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J'ai envie de descendre doucement vers la lumière, vers la vie, vers les certitudes, vers les valeurs qui me rassurent, pousser la porte et te tendre les bras. 
Dans l'étendue de mes jours, j’éprouve le besoin de toucher ta peau dans une allégresse qui irradie mon cœur. J’aimerais t’apprendre à changer ton regard, à savoir me dire que tu as besoin de moi. J'aimerais sans cesse t'entendre me dire de venir vers toi illuminer ton visage pour le gorgé de soleil et retrouver le miens épanoui comme une fleur de printemps. 
Viens te rendre attentive à ce qui est bon mon doux soleil, retournons voyager sur les vagues de la tendresse. Apporte-moi l'amour et je te laisserais cueillir le fruit défendu de la tentation.  

Pourquoi trouvons nous toujours un "mais" au début, dans les histoires de contes de fées?
Te voilà à la fin de ma liste des abonnés absents. Mais, tu reviendras. Je veux y croire encore. Etoile de la mer, reine du ciel et de la terre je te ferais revivre dans le dédale de l'amour jusqu'à la porte de la lumière.
En t'attendant, je vis encore un jour de solitude ingrate d'un nombre incalculable dans le temps. Encore une heure où le navire de nuit est le seul moyen de m'approcher de toi dans les murmures de demain. L'absence de ta présence me broie le cœur. Je me demande si dans l'écoulement où ma vie circule, dans mes discours absolus, si je meurs demain, viendras-tu pour verser des larmes sur ma fin? 


Au chant des mouettes je veux être digne de l'amour et de son talent.
Si tu savais combien je pourrais être si heureuse d’avoir pour un temps indéfini ta personne pleine de tendresse, entre mes bras.
Si la chance te manquerait pour venir à moi, j’irais au fin fond de l'univers fouiller le ciel pour t’offrir une étoile filante, mon tendre.  
Je me souviens d’un jour où j'ai eu envie d'écrire à la vie. Je voulais faire bouillonner la vie comme un torrent puis la faire se ruer sur des hommes désespérés d'amour. Le temps est passé et rien n'a changé. De jour en jour, pour éviter d’enjamber les années qui ne se calculent même plus et toujours le même poison présent sur ma route, le manque. 
Dans toutes ces heures qui défilent sur ma peau devenue vierge, qu'est-ce qu'il me reste à présent, rien qu'une envie de tout foutre en l'air, tu penses? 
Pour vivre heureux, le seul véritable don nécessaire dans cette vie, est de donner de soi sans attendre de retour. Si seulement, là ce soir, dans cet instant de solitude, tu avais la possibilité de revenir me parler avec ta main qui sait tout faire, m’explorer, me faire frémir et vibrer. M’initier encore et en corps pour devenir une femme apprivoisée sous tes doigts, en guidant vers moi une contrée inexplorée du plaisir qui s'éveille. Je raffole du langage de tes caresses douces et envoûtantes, celles qui ne disent pas je t’aime, mais juste j’ai envie de toi, maintenant. Celles qui parlent de désir, qui découvre et révèle, tacite mais si éloquent. Si seulement je pouvais te manquer mon tendre. Sur ma peau frémissante, tu sentirais mes lèvres gourmandes d’un plaisir qui me rendrait sensuelle, entière, obéissante à tes désirs érotiques. 
Reviens, entends mes prières, laisse-toi pénétrer dans un crescendo d’une mélodie enivrante, vers un ailleurs à découvrir, et laissons lentement se poursuivre le voyage au-delà du désir. 
Douce nuit, belle ombre de la nuit…

 

Extrait de : - L. L. D. S. - Tous droits réservés ©

18 décembre 2013

Un marque page sur une page blanche.

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Penses-tu vraiment Émile, si je cesse de t’attendre, cela exprimera une fin entre nous? 
Je me souviens d’un instant, où quelques mois après ta venue jusqu’à moi, nous nous étions disputés pour une futilité selon toi mais pour moi, paraissait sérieuse. 
Si je me souvenir bien, je crois bien m’être imaginé que pour toi il n’y avait pas d’autre importance, que celle de vivre juste dans un autre jour et un autre lit, et ainsi de suite, en liant le tout par une forme du parcours des combattants. Étant pendant des mois inscrits dans un site de rencontres, même après moi, cela ne pouvait en être autrement à mes yeux. 
Bien que nous ayons commencé par une connexion incontestablement passionnante et délicieuse, après ces révélations j’avais envie de tout faire valser et pleurer. Pleurer, pour accorder un sens à mes sentiments, pleurer pour surmonter mes émotions là où mes mots n'avait pas la possibilité de me soulager. J’ai versé beaucoup de larmes à cette époque, nos débuts mon Émile. La chute de mes petites glandes en forme d'amande qui venait rouler sur mon visage a déclenché la sonnette d'alarme, ma vie allait devenir pleine de toi. 
Ce matin, en allant acheter les croissants pour les enfants, un commerçant du quartier m’a interpellé par surprise me demandant pourquoi mon sourire illumine toujours mon visage. Tout autant surprise de cette question, je lui ai répondu sans réfléchir en quittant sa boutique, parce qu'un jour il m’a dit qu'il était amoureux de mes yeux…  
Cette journée sera la plus belle de la semaine, j’en suis assurée. Dans les minutes de tranquillité que la vie veuille bien m’accorder, si rien ne vient occuper mon esprit, tes mots viendront se rattacher à moi dactylographier à l’encre rouge, comme un cœur qui aime la vie. Un cœur battant non pas de deux mais, d’une seule mesure d’appréciation. 
Dans cette demi-journée qui débute, j’oserais même avancer, rien ne fonctionne lorsque l’on permet à sa tête de prendre le pas sur son cœur et dans certaines situations comme la nôtre notamment, rien ne fonctionne non plus quand on laisse son cœur parler à la place de sa tête.  Il suffit de me lire pour conclure cette vérité, même si dans quelques années je penserais sans doute différemment.  Je souris à l’idée que j’aurais pu postuler pour être professeur de vie, il y a tellement de combinaisons de l’amour. J’instruirais les personnes indécises, en échangeant des choses délicates de la vie. Ensemble nous arriverons à un bien-être absolu, comme tous ces réveils très matinaux, quand ta douceur fantôme vient me caresser le corps.  
Même si tu en n'as rien à faire, j’aimerais t’entendre me dire que tu es amoureux de moi, que tu me regardes parce que je reste toujours une femme à aimer, même si j’ai compris plus tard que tu n’étais qu’un être amoureux de mes mots et d’une fantaisie de la vie à laquelle j’allais te faire don.  Je ne peux t’en vouloir, je le sais bien, pour toi comme pour d'autres, il est si facile de dire je t’aime, même après un mois d'échange complice et, il y a tant de "je t’aime" dans notre vie perçu différemment pour chacun d’entre nous. Ou peut-être, simplement, j’aimerais t’entendre me dire encore qu'il est toujours facile de cueillir les coquelicots de la vie et de batifoler, en quittant sa forêt, sans avoir peur du grand méchant loup. 
Irrévocablement, ce jour-là, tu as transformé ma vie.  
Pour me faire sourire, il me traverse à l’esprit l'envie d’écrire sur grand un nuage blanc, tu me manques. Le manque m'a si souvent fait mal. 
Le manque de ton épaule qui me réconforte dans les épreuves de la vie, avec toute ta tendresse. Je ne peux t'exprimer totalement ce manque de toi, m’étant impossible de te faire souffrir, toi qui n’as rien demandé m'as tu si inlassablement répété.  Je ne souhaiterais pas être une raison pour toi, pour laquelle tu n’aurais plus envie un jour, de poursuivre ta vie. Je me demande si tu te souviens où j'habite, si  je loge sur la même planète que toi .  Ressens-tu qu'il me suffit, par besoin, de t'écrire pour que tu saches que je serais toujours là pour toi? 
Je pourrais t’envoyer ces pensées personnellement, mais je fais exprès de prendre tout mon temps, pour pouvoir penser à toi le plus longtemps possible. Ne pense pas que je veuille simplement un homme à aimer, non, c’est toi seul que je veux. Toi aussi bourru qu'un ours, toi quand tu souris triomphant de m’avoir fait jouir, toi quand tu prends ton café, toi sous la douche, toi quand tu sais si bien parler d’amour, toi quand tu me regardes, toi quant au sommet du monde, tu me coupes le souffle. Toi qui au fil du temps, a pris des tout petits morceaux de moi sans le savoir.  
Encore un nouveau marque page journalier à laisser sur scène, mes émotions incroyablement intenses…

 

Extrait de : - L. L. D. S. - Tous droits réservés ©

14 décembre 2013

Mon amour profond et doux comme la mer.

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Je me demande pourquoi on n’inventerait pas sur cette terre une île particulière pour y disposer l’amour ressenti, pour des êtres qui n’en ont pas désiré. Je suis folle, qui voudrait vivre sur une île qui deviendrait si triste à la longue. L’homme restera si rare à comprendre la valeur d'une petite rose. Cependant, je ne cesserais pas de me demander comment des personnes se disant entières, arrivent à oublier quelqu'un qui a tenu une place importante dans un passage de leur vie. On est quand même deux à ouvrir son cœur, on ne fait pas semblant pour exister dans la vie de quelqu'un, on se livre, on fait confiance, on partage, on rit, on console…
Et quand on s’y attend le moins, on se retrouve seule. L’ami, le parent, l'enfant, le confident, plus rien n’existe. C’est l’absolu abandon . 
J’ai l’impression, plus je prends de l'âge, moins j’ai envie d’agir dans le présent. Mes pensées tournent sur elles-mêmes, parfois elles me rendent folle et parfois elles me rassurent.
Je sais, je ne devrais pas et pourtant dans ma tête, se mêle une part de réalité. Il paraît qu'on s’habitue un jour ou l’autre à ce que l’on est, de toute façon on s’habitue même au pire. Le temps efface tout aussi, il paraît. 

Avant, est un pays magnifique sur mon front quand je viens plonger quelques mètres dans la profondeur de mes yeux. Avec toi, J’ai toujours vaincu l'espoir pour que tu embrasses mon désir de m’engager dans notre histoire d'amitié amoureuse.  
Ta chaleur Émile, m’a été présente la nuit dernière. Seule dans ma nuit, allongée sur un sol, j’ai posé la main sur ton épaule en sommeil. Tu semblais avoir froid tout en donnant l’air de dormir d’un sommeil apaisé. J’ai couvert tes épaules silencieusement pour ne pas t’éveiller. 
D'une image de tes passagères négligences à mon amour, je me persuade que nous aurions pu faire naître quelque chose de vivant plusieurs nuits par mois dans notre drôle histoire.
J'ai tant souhaité abreuver tes nuits des fraîcheurs de chaque saison mais ce glissement-là, n’existera jamais si tu n'es pas présent pour me donner la main.
Le plus merveilleux cadeau que je puisse t'offrir restera l'amour.
Hier après midi, je suis retournée au pays d’avant, te souviens-tu de tes quelques notes mélodieuses? « Si tu n’oses pas, tu n’y arriveras pas. » 
Ne m’en veux pas si dans l'immédiat je n'ai pas osé. Si aimer consiste toujours à avoir une lumière dans le cœur cette lumière rayonnante, mon amour profond et doux comme la mer, même dix ans plus tard, je la désirais pure pour pouvoir survoler avec le temps tous les mots tendresse que j'ai déversé rien que pour toi.  
Laisse-moi rêver je t’en prie, ne dis rien, il n’y a rien de tel que de se bercer d’illusions, tu le sais, pour traverser la nuit. 
Ne t’inquiète pas Émile pour l’amour profond, je sais bien qu'il commence avec une prise de conscience de ce qu'est l’autre réellement, qui est sans doute bien loin, de certains fantasmes de mon imagination.
On peut tout cacher derrière un sourire et je préfère continuer à être celle qui a mal parfois, que celle qui donne le mal. 
Cette nuit je ne suis plus la même, rêver de toi à deux reprises m’aura suffi à saisir le sens de notre chemin.
 Je ne me demande même pas si cela est un signe, si bientôt je vais te retrouver.
De toute façon quoi qu'il en soit, ce soir, je veux continuer d’apprendre cet amour si fragile comme une bulle, si incertain, si sensible.
Je continuerais l’image que je reflète autour de moi, être veuve ou femme de marin pour combler mon manque de soie. 
Puis, demain soir, j’irais caresser le bord de mes lèvres au contour de mes seins en pensant réussir, dans un temps sans limite, à rallumer les étoiles.

 

Extrait de : - L. L. D. S. - Tous droits réservés ©

8 décembre 2013

Aérodyne.

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Viens, laisse-toi emporter vers le plus tendre paysage parcouru et admiré. Je pense à toi et je ne peux m’empêcher de t’imaginer nu.
D'un battement d'ailes plus lourd que l'air, je suis près de toi. 
Je caresse ton corps et sentir le grain de ta peau s’éveiller par ma douceur nous emporte vers une communion où nos jeux libertins, nos fantasmes à nos positions favorites, deviennent un raffinement divin. 
Se faire l’amour royalement en parcourant librement toutes nos zones sensibles, devient avec élégance une friandise favorite comme un fruit vivant savouré par nos langues. 
Sur les ressorts de notre désir commun, avide de ton sexe, j'aime fixer cet instant. 
Je devine mes seins tendres comme une rosée matinale, frémir tout contre ton ventre. 
Vers nos lèvres voyageuses nous prenons de l'attitude, je viens me blottir tout contre toi fiévreuse à la douceur de ta main qui aime me parcourir généreusement. 
Ton souffle chaud au bord de mon amande exquise me pénètre d’une sensualité débordante dans mon antre crémeux de jouissance jusqu'à la délivrance. 
Un aller simple à garder en mémoire jusqu’à notre tout prochain voyage mon Émile, un peu comme un partage d’une longue nuit d’étreinte, concentré assouvit d'un désir et plaisir inimaginable au-delà de l'infini. 

 

- L. L. D. S. - Tous droits réservés ©

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7 décembre 2013

A fleur de cœur.

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Si un jour Emile tu venais me demander pourquoi j’ai eu envie d’entretenir un journal intime, je te répondrais sans hésiter, par une envie de transformer la solitude de mon cœur en un art précieux et tendre. 
Effectivement, survivre à un amour inconditionnel, à sens unique, il ne peut pas en être autrement. 
Écrire m'apporte la sensation, si la vie le désire ainsi, de témoigner l'importance de ta place toute particulière dans ma vie. Une ressemblance frappante a un bel amour, rencontré à la croisée d’un chemin sans aucun regret. 
Tes mots viennent faire écho dans mon âme si je songe au temps où tu venais me déposer virtuellement tes quelques plaintes signifiantes. Là où tu devais te sentir quelque peu déboussoler à lire mon imagination débordante, sur des poèmes qui s’opposaient entre l’amour, la passion et l’érotisme. Trois thèmes absolus qui ne deviennent jamais aussi riches que lorsqu’ils se combinent. 
La matière essentielle de tous ces écrits tu dois bien te douter, reste sur le thème de la solitude du cœur. Il faut aimer apprécier cette forme de solitude pour faire jaillir toutes ces pensées de désir que tu éveilles en moi. 
Il me faut accepter d'être seule pour m’ouvrir, avec autant de fougue, quand soudainement je viens coucher des idées plein la tête sur l’extrême plaisir intime de la douceur de ton arc de satin sur une page vierge. 
Ma liberté d’expression s’accommode dans le seul but de pouvoir te murmurer la chaleur de mes mots intimes. Il me faut pour cela percer au-delà de l’amour, alors que si peu, j’ai eu la chance d’avoir le plaisir de caresser ton corps en quelques années.
La langue aime jouer à nos désirs secrets en nous faisant toujours découvrir ce que se cache de l’autre côté de la porte. 
Je pourrais aussi convoquer d’autres fantômes amour à cette table de sentiment, mais ta présence bouillonne tant comme une source vive que tu passes bien largement avant mes premiers partages sexuels du passé. 
Il me suffit parfois de prendre un chemin inédit et en quelques secondes, tu es là, tout proche de moi. À travers moi, je te fais vivre de joie. À travers mes pensées les plus intimes, je garde ta place. 
L’unique place magicienne je pense, qui me rend totalement fidèle à toi, et surtout à moi-même, pendant ces années à tes côtés face à toutes les épreuves de la vie rencontré sur mon chemin spirituel et sentimental. 
Une vérité  joyeuse gravée en ma mémoire, moi qui auparavant, je ne pouvais m’imaginer réussir à me projeter dans la vie sans savoir si j’aurais le plaisir d’offrir mon corps à celui qui me donne envie. 
À toi seul, sans te douter, tu as réussi à me transformer. 
En avançant dans notre relation plus ou moins platonique, je ne deviens plus la femme-objet au bon plaisir d’un homme égoïste et insensible passant sur ma route, pour me faire miroiter tous les rêves de ma jeunesse. À savoir, former un couple unit et heureux. 
Il me suffit à t’aimer longuement, à t’aimer souvent pour deux, pour ne plus reproduire le même schéma de mes unions de couples chaotiques de par le passé. 
N'est-ce pas la plus belle chose qui puisse m’arriver ? 
Pour toutes ces raisons mon amour pour toi reste inchangé. Un amour subtil, intense, profond et absolu. 
Tu illumines tout ce que tu as touché en moi. Dans mes marées hautes et basses, si tu savais combien je souhaite te faire revivre à mes côtés, quelques heures, pour convoiter tous mes trésors. 
Tu es ma source, dans un tourbillon de joie et de folie, tu deviens l’essence de ma vie présente. J’aime m’ouvrir à toi en me permettant d'avoir accès à une nouvelle dimension d’écriture. 
Ce journal intime devient à mes yeux une évolution réussie où j’affectionne avec puissance faire émaner délicatesse et tendresse. 
L’émerveillement d’un écrin d'émotions profondes liées à la satisfaction de toujours te désirer.
A tout jamais librement, tu as conquis mon cœur.

 

- L. L. D. S. - Tous droits réservés ©

7 décembre 2013

Une représentation abstraite.

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À l'époque de nos tout premiers débuts Émile, nous étions bien loin de tout un feu d’artifice au service de nos émotions. Le plus appréciable, était le partage de tes dons d’écrivain. Je savourais tes textes déposés dans ma boîte aux lettres électronique, chaque jour, comme un cocktail légèrement alcoolisé aux fruits délicieux. J’en devenais gourmande jusqu’à me sentir saoule de toi si agréablement.
Je ne sais pas vraiment pourquoi, cette bride de souvenir me revient en mémoire. 
Peut-être le parfum délicat de la rose qui s'ouvre au monde au fond du jardin, une chanson écoutée dans la journée, une note mélodieuse jouée au piano ou un objet… Une toute petite cuillère glissée au fond de mon sac à main certainement en cherchant un briquet ce matin. Ou alors, la petite pancarte verte écrite "ne pas déranger" accrochée sur le mur de ma chambre et glissée au sol par simple fatigue. Au fond de mon regard, je vois ton sourire quand tu m'observais emporter avec moi de petits souvenirs de la chambre d'hôtel, après nos ébats bonheur à l'état pur. 
Nous deux réunis pour quelques heures, c'est un bonheur mieux qu’un voyage à New York, un bonheur mieux qu’assister à un concert de Bruce Springsteen. Toi et moi, un bonheur mieux qu’un coucher de soleil, sur le bord de la grève à l’heure où meurt le jour. À moins d’y être avec toi. 
Un deux, prépares-toi pour ce friand voyage, nous quittons la terre direction le septième sel de nos peaux. 
Te souviens-tu de la dernière fois, nos lèvres encore brûlantes de plaisir, l’une contre l’autre, avant que la mer t’emporte vers un long voyage?
Je frissonne tout à coup. Par moments, je me demande si Je t'aime déraisonnablement. Je me demande si je suis une handicapée du sentiment, en aimant toujours trop fort ou pas assez. 
Non, et puis maintenant, je pense savoir me gérer. Enfin, sauf en cas d’alerte rouge quand le manque de toi est trop fort, quand un besoin immense de douceur, vient faire trembler mes nuits de sueurs érotiques et fantasmatiques avant de m’endormir. 
L’attente rend les heures charmantes, ne crois-tu pas... 
Tout le monde me dit, la prochaine décision que je prendrais sera déterminante pour moi. Pourquoi ont-ils cette affirmation, suis-je autant transformée pour avoir une telle certitude?
Je réfléchis, je fouille dans ma vie, je trouve bien sur, tu te doutes. De toute manière, je te l’aie dit, cette année je vivrais avec soulagement, un changement radical. 
Mais toi, sera-tu là, seras-tu revenu de ton île, mon petit marin qui ne possède aucun port d’attache. Malgré l’évidence, même si la minute m’était comptée, je veux continuer d’y croire. 
De toute façon, si tu me fuis, je te suis. 
Ne t’inquiète pas, je suis assez amochée pour être à la hauteur de tes plus profondes demandes. Cesse de penser aussi fort!
Parfois sur le chemin de notre vie, on s'attache un peu trop à des personnes qui ne désirent pas notre présence dans leur vie de tous les jours et on a tendance à dédaigner ceux qui nous aiment, mais ensuite on comprend. 
Parfois, c'est comme si on avait besoin de s'encombrer l'esprit pour mieux avancer. Dans un chemin caillouteux la vie se comprend plus vite qu'un chemin goudronné. 
C’est vrai qu'il m’arrive par périodes très difficile, de ne pas être à la hauteur face à une perpétuelle lassitude de trouver la vie jumelle à un yoyo. C’est vrai, mon visage et mes mains tremblent lorsque je m’approche un peu de trop près du monde extérieur, que je perds mes mots lorsque tu me regardes, que j’ai des papillons dans le ventre à chacun de tes retours, mais plus que tout, j’ai aussi l’envie de continuer à réussir à atteindre ton corps. Il est si doux. 
La chance est une femme imprévisible. 
Penses-tu vraiment que le bonheur soit un concept sans un apprentissage à la douleur?

 

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6 décembre 2013

Un, deux, trois, je quitte la forêt.

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Un ami n’est pas une personne spéciale. Un ami est humain comme tout le monde et il peut lui arriver de nous dire des mots qui dépassent ses pensées. La seule différence entre un ami et un amant lointain, l'ami ne nous prend pas pour une habitude avec le temps. L'ami est le seul sourire, le seul événement, qui nous laisse la certitude de ne jamais nous quitter.

Le bonheur permet de s'abandonner à la rêverie. Dans ce sens, j’affectionne le moment venu, toi mon ami-amant lointain où je viens te retrouver, Émile, dans un monde rempli de mystérieuse magie. L’évidence de ta présence s’incruste au plus profond de moi et même si je te connais presque jusqu'au bout des ongles, j’aimerais te demander gentiment de parler à Monsieur silence qui loge dans ton cœur. Si tout simplement tu pouvais lui dire, qu'il fait beaucoup trop de bruit dans mes nuits en solo, j’aurais ainsi un véritable espoir de pouvoir transformer ma main dans la tienne la prochaine nuit venue.
En attendant, une mine de crayon à papier loge dans mon cœur de plus en plus, et de plus en plus fort, le manque de toi revient en boucle. Tu te souviens la toute première fois, quand tu as eu envie de ramasser un "petit ange sans L.", sur le bord d’une route virtuelle. 
Un ange sans aile, tu trouvais cela bien triste. Pas à pas nous avons fait connaissance puis, régulièrement, par des échanges écrits par l'intermédiaire de l'informatique dans les premiers mois. Tu voulais en savoir un peu plus sur ma vie, connaître le destin d'une tribu mono-parentale, tu me parlais brièvement de tes deux princesses, puis de la vie qui te faisait glisser vers l'usure du désir dans l'intimité de ta relation monogame.
Tu es un battant et pouvoir être pleinement responsable en jonglant entre ta vie professionnelle et personnelle est un acte de vie primordiale à tes yeux ce qui te laissait peu de place, me disais tu, pour vivre pleinement ta libido qui s'affaiblissait avec les années.
 La peur du temps qui passe, l'envie d'expérimenter une nouvelle dimension de ta sexualité, la difficulté de gérer ta frustration, peu importe nous nous étions trouvés avec le même appétit, la même imagination sexuelle. 
Nous avons réussi à nous positionner, au bout de longues conversations, sur la même longueur d'onde pour un temps indéfini. 
Toutefois, il aurait peut-être fallu s'exprimer en profondeur sur le sens que nous donnons aux mots de la fidélité, de la confiance et de la disponibilité.
 Aimant faire l'amour avec un seul partenaire et sans réserve, tu es toujours resté pour moi unique. Faire l'amour avec toi, a toujours été à mes yeux une suprême échappatoire. 
Ainsi tu es devenu mon hôte, mon ami, mon amant et contraire aux closes de notre relation, mon amoureux. 
Tu te souviens, tu me répétais souvent: "- Je t'aime bien Jeanne, mais je ne renoncerais à rien de ma vie personnelle!"
Je ne sais pas si le désir de créer des liens intenses avec une personne opposée paraît en totale contradiction avec notre besoin de liberté, mais ainsi nous avons trouvé notre équilibre. 
Pour poursuivre notre liaison affective, ton amour amical me suffisait mon Émile et t'aimer entièrement te suffisait pour apprécier réciproquement nos échanges hautement charnels.
Si je peux affirmer trouver le temps qui s’écoule plus vite en ta présence, je m’en souviens comme si c’était hier. Le temps passe trop vite malgré tout, malgré ces longues années derrière nous et les peu de fois où hélas, j'ai eu la chance de désireusement caresser ton corps.
La vie est espérance et dans mon choix de vie j'aime penser à toutes les attentes de la chaleur de ta peau, à toutes tes attentes sur notre couche paradisiaque et à ton vœu de te rester disponible. Ton besoin bienveillant de m’occuper de toi, en te comblant de toute ma douceur. Tu as toujours apprécié mes mains et mes lèvres pour venir gérer ton corps tendrement.
J'aime tes yeux, ton odorat, ton amitié intense non superficielle, tes mots déposés comme le vent sur la toile qui me fait apercevoir que tu es toujours là. Ton réconfort est devenu ma bouche et mon réconfort est de t’entendre respirer. Même si tu n’es qu’un brin d’amour dans l’immensité, mon plus bel instant reste celui de pouvoir éveiller ton plus tendre appétit.
Je me plais à vivre dans le secret de confidences où tu règnes toujours, à l’abri des regards indiscrets là où les souvenirs se forment à deux et dans ce lieu, j’aime venir occuper pleinement mon temps. 
Je ferme les yeux, un, deux, trois… mon ami est de retour.

 

- L. L. D. S. - Tous droits réservés ©

6 décembre 2013

La mélancolie est un art.

 

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Peu de personnes réussissent à se complaire dans un état d'âme mélancolique parce qu'il est compliqué d'être heureux de sa tristesse. 
La dernière fois que je me suis retrouvée proche de toi Émile, c'était une soirée comme une autre.
Le temps n'était pas contre nous. On était ensemble, comblés. 
Il y a des instants comme ce moment qui devrait durer pour toujours. 
Loin de tout, tu es devenu le roi de ma plume à présent. 
Malgré ton masque d'homme invisible, quand je devine tes yeux posés sur moi je deviens la plus belle femme sur la terre. Sans même se toucher, je m'attache à toi comme une ancre à son navire. Mon stock de sentiment est sans fond, chaque cellule de mon corps a toujours envie de te chevaucher. 
Ma tête doit être montée à l'envers. 
Tes lèvres humides caressant mon corps emportent les étoiles dans la plus jolie valse des temps. Avec toi dans mes pensées journalières j'apprends qu'un bonheur ne signifie jamais que tous les vœux se réaliseront.
La plus grande force est de croire. Il faut toujours garder en mémoire: l'amour n'est jamais acquis.
Me sentir comblée me rend plus heureuse que de vivre dans le bonheur.

 

- L. L. D. S. - Tous droits réservés ©

5 décembre 2013

Prélude.

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"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfait et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière; et on se dit : "J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelque fois, mais j'ai aimé. C'est moi qui est vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui..."

Alfred de Musset,
On ne badine pas avec l'amour,
acte II, scène 5.

 

Pendant de longues heures, pendant de longues années, j'ai écrit des journaux intimes avec une affection grandissante de vide. Chaque soir, en décidant de faire le point sur ma journée, sous mes yeux je pouvais discerner rapidement un fait si simple qui m'était fréquemment donné sur mon parcours de vie, celui de savoir aimer.
Aimer à l'infini, d'un amour inconditionnel a fini par s'enraciner dans mon cœur quand le temps a réussi à prendre naissance entre mes mains. Mes mots devenaient une évidence, je n'avais rien de superficiel comme je l'avais pensé depuis de longues années. Écrire a été le seul remède pour panser des maux, douloureusement, avant d'oser les retranscrire le plus convenablement possible dans mes journaux intimes. Pour quelques-unes de mes déclarations, je n'avais aucune idée du message que je voulais faire passer. Avec gaieté, tendresse, tristesse et fermeté de ne rien dramatiser, attachée à mon rêve depuis plus de vingt ans, j'ai poursuivi l'envie d'écrire en tout temps. 
Mon plus grand désir était de réussir à libérer une peur pour pouvoir continuer ma route jusqu'à la mort prochaine, avec un unique sentiment de me retrouver souvent au bord de l'abîme. 
Mon inspiration littéraire apparaissait souvent le soir, lorsque je me retrouvais seule, face à Dieu. Malgré le perpétuel manque d'amour un peu trop répété, déposer mes pensées les plus intimes, me permettait de continuer à vivre si je ne voulais par terminer entre quatre planches d'acajou avant l'heure. Avec le temps, je me devais de réussir à parvenir à une connaissance plus juste de moi-même.
On dit qu'il faut avoir confiance en soi, pour pouvoir faire confiance aux autres. J'ai confiance en l'être que je suis devenue puisque j'ai réussi à faire confiance à presque toutes les personnes qui sont passées sur le chemin de ma vie, je suis une personne complètement ordinaire, sans prétention.
 Je sais qui je suis, je pense connaitre mes limites, mes attentes et mes désirs. Mais j'ai appris aussi qu'il ne faut surtout jamais oublier que d'autres n'ont pas confiance en eux-mêmes. Ainsi, sur notre parcours, la douleur devient moins cruelle. 
Pour mieux comprendre, peut-être faut-il avoir vécu beaucoup d'épreuves à surmonter, d'histoires douloureuses, d'obstacles difficiles à franchir. 
Même si l'amour se vit car les gens heureux n'ont certes rien à dire dit-on, en m'autorisant librement à transcrire l'amour dans chacun de mes actes, en exprimant cet amour dans chacun de mes mots ceci a été pour moi la seule manière, de tenter d'apaiser des insatisfactions dont l'amour est souvent la cause.
N'oublions pas, la liberté ne rime jamais avec la facilité, dans un monde ou bien souvent chacun vit pour soi. La raison, le cœur, le sexe sont des armes qui ne font pas un bon ménage. Parfois, on peut trouver ce trio bien rangé dans le cerveau humain, dans des tiroirs imperméables mais aussi hélas, la raison, le cœur et le sexe se lieront ensemble avec une facilité de maniabilité pour des manipulateurs nés. L'homme prend parfois un malin plaisir de se retrouver prisonnier de son moi profond et atteindre ses objectifs les plus intimes.
Avec tous les outils que j'ai rencontré sur ma route, bien souvent aux labeurs de mes mains, toute ma moisson de lettres d'aimés, de poèmes, de cris du cœur, de plaintes et d'amertumes est avant tout un hymne à l'amour de toute une vie passée ou l'amour lui seul, sait nous mettre tous, sur un pied d'égalité. 
Que nous soyons un grand scientifique, un simple ouvrier ou une personnalité très connue à la maison blanche, nous devenons tous une personne simple lorsque nous recevons en plein cœur la flèche de maître cupidon par ses paroles d'étoiles magiques.
Mes plus beaux écrits sont pour moi mes lettres d'amour, là où j'ai touché le sublime, en laissant se déployer toutes les vibrations de ma petite musique intérieure quand son âme était mon hôte, quand je n'attendais plus de réponse. 
Mais nous savons que les plus belles lettres d'amour peuvent être aussi une carte postale arrivée dans notre boîte aux lettres par surprise, d'un ami proche qui se prélasse sur une île paradisiaque, sans nous. Ou alors, un petit bout de papier déposé dans le plateau du déjeuner au lit, un manuscrit de trois cents pages en hommage à un être cher, une bouteille à la mer échouée sur la rive, un message sur le net, un texte écrit maladroitement par un grand timide, une belle lettre d'amour qui dort dans l'archive d'un souvenir jamais oublié...

Il y a tant de façon de pouvoir aimer aujourd'hui.  Personnellement, le mérite d'un écrit  d'amour, reste la force d'un élan vers l'autre laissant exprimer par des mots simples, une puissante élégance d'exister à travers l'autre. Le bonheur étant un état passager et rare, je vous souhaite un bon voyage dans l'intimité de ma planète avec pour seule nourriture, le vinaigre et le miel.

 

- L. L. D. S. - Tous droits réservés ©

4 décembre 2013

Pierre-Jules Stahl.

" Pour être heureux, il faudrait préférer les nuages au soleil, la pluie au beau temps, la douleur au plaisir, avoir grande envie de rire ou mettre son bonheur à pleurer, n'avoir rien et se trouver trop riche de moitié, prendre que tout ce qui se fait est bien fait, que tout ce qui se dit est bien dit, croire aux balivernes et que les vessies sont des lanternes, se persuader qu'on vit quand on rêve, qu'on rêve quand on vit, adorer des prestiges, des apparences, des ombres, avoir un pont pour toutes les rivières, se payer de belles paroles, nier le diable au milieu des diableries, tout savoir et ne rien apprendre, bouleverser la mappemonde, et mettre enfin chaque chose à l'envers en ce monde. "

 

3 décembre 2013

Note de l'auteur.

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J'ai hésité longtemps à publier ce journal intime. Toutes ces archives sont restées dans une malle sous mon lit pendant plusieurs années. Et puis un jour, à force de lire dans les livres d'auteur et sur le net, j'ai estimé que le lecteur était déjà suffisamment un être familier, pour comprendre l'intimité. 
Je n'ai aucune prétention du travail que je peux donner en déposant ces lignes, qui pour la plupart de mes textes, risque d'être reformulés plus limpides avec le temps et une correction plus juste. J'ai quitté l'école à seize ans avec aucun bagages en main et comme les anciens disent souvent, la vie s'apprend sur le tas. 
J'aimerais que mes textes soient considérés vraiment pour ce qu'ils sont. C'est à dire, des textes dans une catégorie littéraire qui contribueront  vers la connaissance de l'auteur que je deviens, à chaque page dévoilée. 
Par ailleurs, je souhaite du plus profond de mon cœur, voir mes pas me conduire vers une petite lumière et vers la douceur du soleil et non à un scandale ou certaine personne mal voyante se refuseront de comprendre mon acte. 
Ce journal n'est qu'une quête authentique, une révélation de soi à soi et de soi à l'autre, un simple témoignage pour permettre de changer le regard d'autrui sur ce que peut être la souffrance de l'être humain. 
L'ouverture de ce journal est mieux que le nombre in calculé de médicament que l'on peut absorber dans toute une vie. Mieux que de nombreux  examens médicaux pour comprendre nos maux. Mais tout simplement, une thérapie ouverte au public, un témoignage qui délivre des maux venant chuchoter aux oreilles de ceux qui savent écouter.  

Je suis très reconnaissante à quelques amis comptés sur les doigts de ma main, spécialiste de la vie, qui ont dévoué leur temps de grande valeur, pour m'aider à élargir ma plume. Et plus particulièrement à mes cinq enfants, qui m'ont soutenu d'un amour sans limite. 
Avec le temps, j'ai réussi à étendre mes mots avec une précise réalité, me basant pour la plupart de mes textes sur des faits réels depuis la nuit des temps, qui restent toujours d'époque.  
Cependant, il est possible que quelqu'un croit se reconnaître dans une situation mais, je peux vous affirmer qu'il s'agit d'une pure coïncidence. 
Cela dit, les ressemblances avec des personnes ou des événements que vous jugerez très ressenties, voir réels, sont vraisemblablement, inévitables. N'oublions pas que dans la réalité, tout est moins simple...

Jeanne, beaucoup de personnes penseront que tu as existé dans leur chemin de vie. D'autres lecteurs assez fins, ne s'étonneront pas que j'ai réussi à imaginer des êtres amoureux ou odieux enfermés dans un cœur de sable mouvant. Et, sans comprendre pourquoi, je n'ai rien eu à dire, ou si peu, au sujet de personne se croyant pleine de vertu, rencontrées au détour du chemin, avec un cœur sous la main. 
Mais moi  je sais, tu es une part cachée. Une ombre de moi même, qui, depuis des années, t'observe en silence. 
Dans la trentaine, une nuit où j'attendais impatiemment dame Morphée,  sur la terrasse à prendre le frais, je me souviens t'avoir aperçu sur le toit d'une maison. Ton visage était aussi blanc et  pur qu'un ange de Dieu descendu du ciel pour offrir ton amour.  Un peu plus tard, tu as été ma béquille.  Depuis, j'ai admiré ton courage et ta force à travers les barreaux de mon corps. Dans tes pas de louve pour ne pas m'effrayer, ton souffle chaud a contribué à ma survie. J'ai tant espéré que tu ne sois pas seule, dans cette petite grotte où à cadence tu as été abandonnée, en désirant arracher de toi une douleur, sans terreur.

Sur les chemins buissonniers, un homme restera toujours un homme, tant que son cœur n'aura pas prit de rides.  

 

- L. L. D. S. - Tous droits réservés ©

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